• J'aime introduire le travail sur le genre policier avec l'album Touchez pas au roquefort !, écrit par Bernard Stone et illustré par Ralph Steadman. Tous les stéréotypes y sont, parfait pour aborder ensuite une œuvre plus subtile ou un rallye lecture sur le genre.

     Dans une séquence en 6 séances, nous allons donc lire l'album y prélever le vocabulaire caractéristique, puis le classer dans cette grille où j'ai regroupé les invariants du genre policier.

     

    Touchez pas au roquefort !, introduction au genre policier

    A télécharger ici.

    Vous trouverez dans ma préparation des idées de prolongements possibles.

    Télécharger « FP-Touchez-pas-au-roquefort-modifiee.doc »

    (Séance 6 modifiée dans la dernière préparation : fiche étendue à deux pages, à remplir en deux étapes.)

    Touchez pas au roquefort !, introduction au genre policier

    En prolongement, nous lirons La reine des fourmis a disparu de Fred Bernard, illustré par François Rocca. Un travail d'exploitation des expressions dans ce livre ici.

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  • Une conférence de Stanislas Dehaene au collège de France absolument passionnante : ici.

    La lecture et les neurosciences

    Image extraite du site de l'ENS

    Où vous apprendrez que le cerveau ne reconnait pas la silhouette globale d'un mot mais fait un appariement des différentes formes d'une lettre pour la rEcoNnaîTre. Pas la peine de s'escrimer à faire deviner un mot par sa silhouette, ça ne permettra pas à un élève de lire plus vite.

    Où l'on apprend qu'une personne qui sait lire a sa région du langage parlé deux fois plus active qu'un analphabète quand elle entend parler, ce qui serait en lien avec le codage phonologique du langage.

    Où l'on voit qu'un élève dyslexique de 9 ans n'a pas encore acquis l'aire dédié à la lecture que ses camarades lecteurs ont au même âge (non, il ne le fait pas exprès ! Même si on ne sait pas encore si c'est la cause ou la conséquence de la dyslexie).

    Où l'on comprend que le choix de l'écriture est important en lecture, car les neurones se spécialisant pour une forme particulière, nous sommes capables de reconnaitre des objets par leurs jonctions et pas par des lignes isolées.

    Où l'on corrige la conception "le cerveau humain ne lit pas chaque lettre elle-même mais le mot comme un tout" en "le cerveau se sert des bigrammes pour lire", ce qui permet de lire "l'odrre des ltteers dnas un mto n'a pas d'ipmrotncae" (deuxième leçon à en tirer : attention aux messages circulant sur le net !).

    Où il est affirmé que le stade miroir n'a rien de pathologique chez l'enfant mais correspond à la faculté innée de reconnaître un objet en symétrie (l'invariance en miroir au niveau neuronal). C'est pourquoi il existe des confusions b d, p q. Et ces confusions n'ont pas de lien avec la dyslexie. C'est seulement si ça persiste vers 9-10 ans chez un enfant qui a été normalement scolarisé qu'il faut s'inquiéter.

    Où il est rappelé l'importance du sommeil et de la répartition des apprentissages sur la semaine pour la réussite scolaire.

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  • Il y en aurait à dire.. d'abord la peur d'être jugé de part et d'autre, le poids d'un passé pas toujours facile avec le milieu scolaire, les attentes démesurées d'un côté comme de l'autre...

    Sur le café pédagogique, cet excellent article autour des conseils de JL Auduc, ancien directeur d'IUFM, pour recevoir les parents.

    Pour ma part, je reçois d'abord les parents, l'enfant attend à côté avec un livre. J'ai une feuille sur laquelle je note l'essentiel de notre conversation -devant les parents- et que je reprends à l'entretien suivant. Cela permet de faire le point sur les prises en charge évoquées et l'évolution de l'enfant. Mes prises de note sont factuelles, et se sont révélées utiles dans le cas où malheureusement il a fallu rédiger une information préoccupante.

    A la fin de l'entretien, je résume avec les parents ce qui s'est dit, puis je fais rentrer l'enfant, le/la fait parler sur les raisons de ce rendez-vous (on a des surprises parfois !), puis je lui résume l'entretien avec ses parents. S'il y a besoin, nous contractualisons ce qui se passera dans la classe : aide de ma part, attitude par rapport au travail la sienne, attentes communes des parents et de l'enseignante vis à vis de lui/d'elle...

    Je redis à tous le monde que je suis disponible pour parler de difficultés ou problèmes rencontrés à la fin de l'entretien. En bref, je laisse la porte ouverte pour un futur rendez-vous.

    Ce sont des moments à ne pas négliger, il vaut mieux prendre son temps et entendre les familles. Éviter les rendez-vous entre deux portes, voire à la porte ou devant sa voiture ! De bonnes relations avec les familles permettent à l'enfant de se sentir autorisés à apprendre. C'est vraiment très important quand la culture de la famille est à quelques années lumières de celle de l'école, mais c'est finalement valable pour tous les enfants. Et puis, en tant que parent, auriez-vous confiance en un(e) enseignant(e) qui vous fuit dès que vous approchez ?


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