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L'accueil des enfants du voyage
Je reçois en ce moment une enfant du cirque. Très peu scolarisée, car toujours en déplacement, elle a tout de même réussi à apprendre à lire et à maîtriser une bonne partie des codes scolaires.
En recherche d'outils pour l'aider pendant sa présence en classe mais aussi et surtout après, j'ai fait appel à la communauté des profs blogueurs pour recenser les ressources en ligne à la disposition de l'enseignant et des enfants du voyage. Je construis ici un répertoire issu de cet appel, qui pourrait être utile à d'autres.
Pour l'enseignant
Le CASNAV (Centre Académique pour la Scolarisation des Nouveaux Arrivants et des Voyageurs) propose dans chaque académie des ressources pour leur accueil. Les enfants voyageurs sont répertoriés comme EFIV (Élèves issus de Familles Itinérantes et de Voyageurs) dans notre jargon.
Sur le site de l'académie de Bordeaux, des ressources pour les enseignants EFIV.
Sur le site de l'académie d'Orléans-Tours, une fiche pratique recensant les ressources utiles à l'accueil des EFIV.
Des outils pour la lecture compréhension et pour les sons et leurs graphies sur ce même site.
Sur le site de l'académie de Toulouse, un document très intéressant analysant les raisons des difficultés de l'accès à l'écrit chez les enfants du voyage. D'autres outils ici.
Parce que tous les enfants du voyage n’appartiennent pas à la même culture, des outils pour les connaître là.
Des ressources pour aller plus loin sur Educasources.
Pour l'enfant voyageur
Pourquoi ne pas lui proposer les ressources en ligne du site "les fondamentaux" ? Il n'est pas rare qu'ils aient accès à Internet, et une petite vidéo peut être plus compréhensible qu'une leçon du CNED. Certains collègues proposent leurs propres cours (appelées capsules).
Des liens sont disponibles dans l'article "Ressources pour la classe inversée".
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Commentaires
2NeigedvtVendredi 25 Mars 2016 à 09:40Merci pour ces liens. Nous avons souvent des enfants du voyage dans nos classes et les enseignants débutants sont démunis. Je pourrai leur transmettre tes liens.
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Merci pour toutes ces données. C'est précieux. Ce n'est plus le cas aujourd'hui mais j'ai été dans une école péri-urbaine ou un tiers des enfants étaient soit migrants, soit gitans, soit primo-arrivants. Compliqué de faire coexister ces communautés et d'enseigner à chacun en lui permettant de progresser, sachant que la plupart repartirait et ne serait pas forcément scolarisé par la suite régulièrement.